Un aménagement pensé pour le confort et l’autonomie

Vivre dans un logement adapté, confortable et sécurisé est essentiel pour tout le monde, et encore plus pour les personnes à mobilité réduite. Que ce soit à la suite d’un accident, d’une maladie, ou en raison de l’âge, la rénovation intérieure peut transformer le quotidien en offrant plus d’autonomie, de sécurité et de bien-être. Mais concrètement, par où commencer ? Quels sont les travaux à envisager ? Et comment optimiser chaque mètre carré pour un maximum de confort ? On fait le point sur les étapes clés d’une rénovation intérieure pensée pour la mobilité réduite.

Comprendre les besoins spécifiques : une étape essentielle

Chaque situation est unique. Avant de se lancer dans les travaux, il est indispensable de réaliser une évaluation des besoins de la personne concernée. Se déplace-t-elle en fauteuil roulant ? A-t-elle besoin d’un appui pour marcher ? A-t-elle des difficultés visuelles ou auditives ? Cette phase de diagnostic permet de prioriser les aménagements, en fonction des gestes du quotidien : se lever, cuisiner, se laver, se reposer…

Dans certains cas, il peut être judicieux de faire appel à un ergothérapeute pour un avis professionnel. Son regard permet d’envisager des solutions concrètes et personnalisées, en tenant compte des habitudes de vie et du logement existant.

Des espaces de circulation fluides et sécurisés

L’un des premiers objectifs de la rénovation est de faciliter les déplacements dans toutes les pièces de la maison. Cela passe par l’élargissement des passages : les portes doivent mesurer au minimum 90 cm pour laisser passer un fauteuil roulant, et les couloirs doivent permettre des demi-tours sans effort. On évite les seuils, les marches ou les tapis mal fixés, véritables pièges à chutes.

Un sol antidérapant, facile à entretenir et sans rupture de niveau, est également recommandé. Exit les carrelages glissants ou les moquettes épaisses ! Un revêtement type PVC, parquet contrecollé ou lino peut faire parfaitement l’affaire.

Une salle de bain pensée pour l’autonomie

C’est souvent la pièce la plus technique à rénover, mais aussi l’une des plus importantes. La salle de bain doit permettre à la personne à mobilité réduite de se laver en toute sécurité. Cela passe par l’installation d’une douche de plain-pied (ou douche à l’italienne), avec un sol antidérapant, une assise et une barre d’appui.

Le lavabo doit être accessible en position assise, avec un miroir incliné si besoin. Quant aux WC, ils doivent être rehaussés et équipés de barres de maintien latérales. Tous les équipements doivent être à portée de main, sans effort de préhension ou de levée de bras.

Une cuisine fonctionnelle et accessible

Autre pièce essentielle du quotidien : la cuisine. Là encore, l’objectif est de favoriser l’autonomie, tout en garantissant une sécurité maximale. Les plans de travail peuvent être abaissés ou montés sur vérin pour s’ajuster à la hauteur d’un fauteuil. Les plaques de cuisson et l’évier doivent être dégagés en dessous pour faciliter l’approche.

Côté rangements, on privilégie les tiroirs coulissants, les meubles à ouverture facile et les placards en hauteur équipés de systèmes escamotables. L’électroménager encastré, comme le four ou le micro-ondes à hauteur de bras, permet de cuisiner sans risque.

Un éclairage bien pensé et des automatismes utiles

La lumière joue un rôle clé pour les personnes en situation de handicap. Un éclairage homogène, sans zone d’ombre, limite les risques de chute. Il est conseillé d’ajouter des éclairages au sol ou des veilleuses dans les couloirs, notamment pour les déplacements de nuit.

Les automatismes peuvent aussi faire la différence : interrupteurs à détection de mouvement, volets roulants électriques, poignées ergonomiques ou commandes centralisées… chaque détail compte pour gagner en confort et en autonomie.

Aides financières et accompagnement personnalisé

Bonne nouvelle : de nombreuses aides financières existent pour soutenir les travaux d’adaptation du logement. Parmi elles, on retrouve l’ANAH (Agence nationale de l’habitat), les aides de la MDPH (Maison départementale des personnes handicapées), les caisses de retraite, ou encore certaines mutuelles. Un courtier en travaux ou un professionnel du bâtiment spécialisé peut également vous aider à monter les dossiers de demande d’aide.

En conclusion

Rénover un logement pour une personne à mobilité réduite, ce n’est pas simplement modifier des mètres carrés. C’est offrir un nouveau quotidien, plus fluide, plus autonome, plus serein. Avec des aménagements adaptés, pensés avec précision et humanité, la maison devient un lieu où l’on vit mieux, tout simplement.

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